Somme contre le catholicisme libéral - Tome 1

Dans ce premier tome de la Somme contre le catholicisme libéral, l’abbé Jules Morel propose une réfutation méthodique et approfondie des erreurs doctrinales, philosophiques et politiques propagées au sein du monde catholique par le courant dit « libéral ». Conscient des ravages causés par une compromission progressive avec les principes de 1789, l’auteur entreprend de montrer l’incompatibilité absolue entre la foi catholique authentique et les idées modernes d’inspiration rationaliste, naturaliste et révolutionnaire.

Ce volume s’ouvre sur une lettre d’approbation de Mgr Nocella, signalant l’importance de l’œuvre dans la lutte contre les doctrines pernicieuses infiltrées jusque dans les rangs du clergé. L’abbé Morel commente ensuite les deux documents fondamentaux du magistère qui condamnent sans équivoque les erreurs modernes : le Syllabus de Pie IX et l’encyclique Quanta Cura. Il en offre une lecture ligne à ligne, destinée à montrer leur cohérence interne et leur enracinement dans la tradition théologique de l’Église.

Le livre s’attarde ensuite sur les prises de position ambiguës ou franchement erronées de plusieurs prélats et écrivains catholiques français. Les figures de Mgr Darboy, Mgr Dupanloup ou encore Mgr Ginouilhac sont étudiées avec une rigueur sans complaisance, non pour attaquer les personnes, mais pour dénoncer un esprit conciliant avec l’erreur et dangereux pour la foi. Le rôle joué par des laïcs influents comme le comte de Falloux ou le vicomte de la Guéronnière est aussi examiné dans ce même souci de vérité doctrinale.

Le tome se clôt sur des textes peu connus mais significatifs, comme le bref du pape Pie VII à Mgr de Boulogne, qu’il reproduit intégralement en français et en latin, rappelant la constance de l’Église à rejeter toute forme de compromis avec les idéologies modernes. Par cette œuvre, l’abbé Morel entend doter les catholiques fidèles d’un arsenal intellectuel et spirituel face à un ennemi intérieur bien plus redoutable que l’hostilité extérieure : le libéralisme infiltré dans les esprits.