
PIÉTÉ
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ANTI-LIBÉRALISME
Cas de conscience, les catholiques français et la République
Abbé Emmanuel Barbier
Je ne prétends pas faire l'histoire des rapports du Saint-Siège avec les catholiques français, dans les récents événements politico-religieux qui nous ont tant agités.
Mon intention n'est pas non plus de ranimer a des querelles stériles. Mais, contrairement beaucoup de personnes aux yeux desquelles il est inopportun, intempestif, de débattre les points sur lesquels les catholiques ne sont pas ne peut tous d'accord, j'ai la conviction qu'il y avoir d'union profitable ni même réelle qu'à la condition de prendre pour point de départ les mêmes vérités.
La préoccupation qui me pousse a écrire est donc d'ordre pratique. La voici Après tant de malheurs publics, que les catholiques de France sont demeurés impuissants à conjurer, à la veille d'une crise suprême d'où sortira pour eux le salut ou la ruine définitive, ils restent encore incertains et divisés.
Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 1)
Abbé Emmanuel Barbier
Première période
Du concile du vatican a la mort de Pie IX - 1870-1878
Chapitre premier
L'assemblée nationale à bordeaux.
L'armistice conclu entre Jules Favre et Bismarck entraînait la convocation d'une Assemblée nationale à Bordeaux. L'article 2 de cette convention du 28 janvier portait : « L'armistice ainsi conclu a pour but de permettre au Gouvernement de la défense nationale de convoquer une assemblée librement élue, qui se prononcera sur la question de savoir si la guerre doit être continuée ou à quelles conditions la paix doit être faite ».
Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 2)
Abbé Emmanuel Barbier
Première période
De l'avènement de Léon XIII au toast d'Alger (1878-1890)
Chapitre premier
Le nouveau pontificat.
Le 20 février 1878, le cardinal Joachim Pecci était élu pape et prenait le nom de Léon XIII.
Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 3)
Abbé Emmanuel Barbier
Pontificat de Léon XIII - seconde période
Du toast d'Alger à la mort de Léon XIII - 1890-1903
Deuxième partie - Le catholicisme social
Chapitre premier
L'encyclique Rerum novarum sur la condition des ouvriers, du 15 mai 1891, constitue un monument de clairvoyance pontificale, un monument de pacification indiquant les conditions propres à ramener la concorde entre les membres d'une société en proie à des convulsions effroyables et distribuant aux hommes de toutes les classes des enseignements salutaires. Mais il n'est peut-être pas de document qui ait été plus diversement interprété.
Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 4)
Abbé Emmanuel Barbier
Le pontificat de Pie X - (4 août 1903-20 juillet 1914).
Chapitre premier - L'avènement de Pie X.
Le pape Léon XIII était mort |le 20 juillet 1903, après un règne de vingt-cinq ans et trois mois. Dix jours après (30 juillet), les cardinaux entraient au Conclave, et le 4 août, ils désignaient le cardinal Sarto pour être le nouveau successeur de saint Pierre.
Fils de paysans de la Vénétie, Joseph Sarto était né dans l'humble bourgade de Riese, le 2 juillet 1833; il montait sur le trône pontifical à l'âge de 68 ans ; son père, d'abord cultivateur, avait ensuite obtenu un mince emploi au municipe de sa commune; sa mère travaillait comme couturière.
Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 5)
Abbé Emmanuel Barbier
Le pontificat de Pie X (Suite)
Chapitre VIII
Les directions pontificales de Pie X (1909-1912).
Un énorme et fatal imbroglio s'était formé, depuis l'époque du Ralliement, autour des directions pontificales de Léon XIII. Il avait eu son origine dans la confusion entre renseignement doctrinal de ce pape sur les devoirs des chrétiens à l'égard du régime établi et ses vues politiques qui tendaient, en outre, à faire passer les catholiques de la subordination sincère au pouvoir existant, exigée par la doctrine traditionnelle de l'Église, à l'adhésion formelle et publique.
Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (table analytique)
Abbé Emmanuel Barbier
Avertissement
La table analytique d'un ouvrage qui embrasse l'histoire de près de cinquante années et la traite en cinq gros volumes ne comporte pas un index alphabétique absolument complet de tous les noms de personnages, de tous les litres de livres ou de périodiques qui y sont cités, car il en serait inutilement alourdi. On y trouvera du moins ceux qui offrent le plus d'intérêt, surtout à cause des documents très nombreux contenus dans cet ouvrage et qui se rapportent à ces noms.
Le progrès du libéralisme catholique en France sous le pape Léon XIII (Tome 1)
Abbé Emmanuel Barbier
Malgré les tendances libérales existant déjà dans une partie du clergé, malgré les divisions des partis politiques, malgré les efforts du Gouvernement républicain pour mettre à la tête des diocèses des prélats peu enclins à entrer en lutte avec lui, il se trouvait encore assez d'énergie chez les évêques, assez de foi chez les catholiques, pour tenir tête à l'oppression du pouvoir civil, à chaque phase décisive de ses empiétements. Mais, chaque fois, soit une intervention directe de Léon XIII, inspirée par les besoins de sa politique, soit sa réserve légitimement interprétée ont déterminé la capitulation.
Des 1880, la Déclaration des Congrégations religieuses, puis, à l'époque où cette politique s'affirma publiquement, le procès de Mgr Gouthe-Soulard, archevêque d'Aix, l'affaire des catéchismes étectoraux, la loi sur la comptabilité des fabriques, la loi d'abonnement pour les Congrégations, etc. sont autant d'exemples de cette action dissolvante.
C'est ce que nous aurons à démontrer.
Le progrès du libéralisme catholique en France sous le pape Léon XIII (Tome 2)
Abbé Emmanuel Barbier
Thèse des deuxième et troisième livres.
Quoique le souverain pontife Léon XIII ait condamné plus d'une fois le libéralisme comme ses prédécesseurs, et l'ait réfuté avec une grande force dans ses encycliques, sa politique a considérablement favorisé la diffusion de toutes les erreurs sociales et religieuse qui sont, à notre époque, autant de formes du libéralisme.
Les preuves à développer sont celles-ci :
L'époque du ralliement marque la date à laquelle ces erreurs, contenues jusque-là, ont commencé de s'épanouir.
Elles ont été défendues et vulgarisées par la plupart des zèlateurs du ralliement, parce qu'elles fournissaient à leurs théories politiques l'excuse philosophique et scientifique dont celles-ci avaient besoin.
Les Démocrates Chrétiens et le Modernisme
Abbé Emmanuel Barbier
Chapitre premier
Trop d'aplomb.
L'encyclique sur le modernisme atteint en pleine poitrine les membres les plus agissants du parti démocrate chrétien en France.
S'ils avaient reçu le coup avec quelque dignité, en silence, s'ils n'avaient pas eu l'impudeur et l'audace de se proclamer hautement indemnes, et même de faire tourner à leur glorification l'acte dont ils devraient se sentir accablés, on eût respecté leur situation pénible et gardé tous les ménagements que la charité chrétienne commande envers ceux sur qui pèse l'humiliation.
Les erreurs du Sillon
Abbé Emmanuel Barbier
Avant-propos
Loin de nous la pensée de mettre en cause l'universalité des groupements rattaches au Sillon. Nombre d'entre eux restent étrangers aux spéculations périlleuses et sont composes de jeunes gens donnant l'exemple d'une activité, d'un dévouement et d'un zèle pour la défense religieuse et sociale qui méritent vraiment des éloges sans restrictions. » Ces lignes, écrites dans l'avant-propos des Idées du Sillon, reviennent naturellement sous ma plume au moment de commencer ce nouvel écrit. Mais, ajoutais-je, il n'en est pas de même partout. En serait-il de même longtemps? Ce sont les idées qui mènent le monde.
La liberté de conscience
Abbé Guillaume Canet
Prologue
Comment se juge un concours
Ce livre que nous offrons au public est né d'un concours ouvert, à la fin de 1888, avec un certain éclat, sur la grande et difficile question de la liberté de conscience.
Le but, nettement avoué du fondateur, était la glorification du célèbre centenaire de 1789.
Cette date fatidique et la composition du jury, choisi tout entier parmi les maîtres les plus considérables et les plus connus de l'Ecole rationaliste, indiquaient très clairement que, dans l'étude du problème proposé, la solution préférée ne serait pas celle du dogme catholique, quelle que fût d'ailleurs sa valeur intrinsèque, mais bien celle de la libre-pensée.
La libre-pensée contemporaine
Abbé Guillaume Canet
Introduction
Les sophistes ont eu recours, dans tous les temps, à la redoutable puissance des mots .
Lorsque, au XVIe siècle, un moine révolté entreprit de briser l'unité religieuse du monde chrétien , il s'appela la Réforme. Ce nom seul lui valut plus de conquêtes que son ardente parole et toute la protection intéressée des princes de l'Allemagne : Sous le prétexte de réformer, il s'attaqua à la constitution et aux dogmes les plus essentiels de l'Eglise. Ses partisans ravagèrent une partie de l'Europe, mirent nos villes à feu et à sang, renversèrent nos temples, brisèrent nos statues et jetèrent au vent les reliques de nos saints et les cendres de nos pères.
Les Nations frémissantes contre Jésus-Christ et son Église
Abbé Joseph Lemann
Avertissements sous forme de discours et dédiés a ce qui reste de catholiques chez les nations.
Saint Paul a éprouvé une tristesse poignante au sujet des Nations. On l’ignore généralement. Il était devenu leur Apôtre. Contredit et maltraité par les Juifs, il avait dit : Je passe aux Nations. Un jour donc qu’il leur expliquait le mystère de la transposition des grâces sous la belle et saisissante image d’un olivier (Jésus-Christ) auquel on a retranché une partie de ses branches naturelles (les Juifs) pour enter sur lui des branches étrangères (les Nations) ; tout à coup, le cœur rempli d’émotion et d’inquiétude devant une vision d’avenir, il s’écria : « Prenes garde, ô Nations; ne vous éleves point par l’orgueil, mais tenez-vous dans la crainte.
Les catholiques libéraux
Abbé Jules Morel
Préface.
Chaque siècle a une grande erreur qui plane sur lui, et qui tient en échec l'exercice de la vérité plénière. Le dix-neuvième n'a pas échappé à ce jeu de l'histoire , et par une singularité dont elle n'offre peut être pas d'exemple, l'hérésie menaçante, celle qui plaît aux contemporains, qui s'infiltre partout, qui séduirait même les élus, si les élus pouvaient être séduits, est précisément celle qui inspirait le plus d'aversion à l'aurore de la société nouvelle, quand elle émergeait du déluge révolutionnaire : la séparation radicale de l'Église et de l'État.
Somme contre le catholicisme libéral (Tome 1)
Abbé Jules Morel
J'ai vu naître le catholicisme libéral. La révolution de 1830, ce 89 en récidive, avait enfanté cette autre révolution plus perturbatrice qu'elle-même. En effet, le catholicisme libéral, c'était la révolution de 89 approuvée, baptisée, sacrée par l'Eglise. Celui qui avait conçu cette pensée diabolique, sans savoir encore d'où elle lui venait, était l'abbé de Lamennais.
Somme contre le catholicisme libéral (Tome 2)
Abbé Jules Morel
Nous avons prouvé dans un précédent volume que le parti des Catholiques libéraux n'était ni une faction imaginaire, ni une erreur inoffensive. Il nous reste à prouver dans celui-ci que ce parti s'est infiltré presque partout, et que ceux qui le combattent avec le plus de talent ne sont pas toujours à l'abri de sa contagion.
La Souveraineté du peuple est une hérésie
Charles Maignen
Introduction
Ce qui divise la France en deux camps, ce n'est pas la forme du gouvernement, c'est le principe de l'autorité .
Nous sommes en présence de deux doctrines : celle de l'Église : « Tout pouvoir vient de Dieu », et celle de la Révolution : « Tout pouvoir vient du peuple. »
L'une et l'autre peuvent s'adapter aux différentes formes du pouvoir politique. La première a trouvé son application dans les républiques de Venise, de Gênes et des cantons Suisses, comme dans la monarchie française. La seconde a dominé les monarchies constitutionnelles, comme les trois républiques qui se sont succédées, en France, depuis la Révolution.
Les religions laïques, un romantisme religieux
Dom Jean-Martial Besse
Chapitre premier
Les religions laïques
Il faut aux hommes une religion. C'est dans leur nature. Quelques individus parviennent à s'en passer. Mais ce ne sont, en temps ordinaire, que des exceptions. Ces phénomènes areligieux peuvent se multiplier dans des milieux et à des époques qui leur sont favorables. Leur nombre ne vaut point cependant contre la règle qui vient d'être formulée. De nos jours l'indifférence religieuse s'est extraordinairement développée. On peut y voir le résultat d'une épidémie morale, que les circonstances ont entretenue.
Le libéralisme est un péché
Don Sarda Y Salvany
Introduction
Ne vous alarmez pas, pieux lecteur, et ne débutez point par faire mauvaise mine à cet opuscule. Ne le rejetez pas avec effroi en le feuilletant, car si brûlantes, si embrasées, si incandescentes que soient les questions qu'il traite et que nous allons tirer au clair, entre nous, dans ces familières et amicales conférences, vous n'aurez pas les doigts brûlés ; le feu dont il s'agit ici n'étant que métaphore et rien de plus.
Je n'ignore point, et du reste vous allez vous hâter de me le dire pour excuser vos craintes, que vous n'êtes pas le seul à ressentir une invincible répulsion et une horreur profonde pour de pareils sujets.
Le mal social (Tome 1)
Don Sarda Y Salvany
Amis lecteurs, dites-moi tout d'abord, dans toute la sincérité de vos cœurs, l'état social présent, l'état dans lequel se trouve le monde, est-il l'état normal, régulier, solidement constitué, dans lequel il doit se trouver ? Ne portez point vos regards au loin, et que votre imagination n'aille point s'égarer dans des régions inexplorées; ici même, dans votre patrie, dans votre province, dans votre propre localité, vous trouverez des faits sur lesquels vous pourrez baser votre réponse. Qu'il prenne la parole celui qui osera déclarer que tout va bien ; ou mieux qu'il se montre, afin que nous voyions tous si ce mensonge ne le fera pas rougir de honte. Et comment pourrez-vous tenir ce langage, si chaque jour, à chaque heure, à chaque instant, vous reconnaissez et déclarez le contraire ?
Le mal social (Tome 2)
Don Sarda Y Salvany
Le laïcisme catholique
Vous ne trouverez pas étonnant, amis lecteurs, qu'en présence d'un sujet d'une importance si capitale, je déplore aujourd'hui plus que jamais ma faiblesse et mon insuffisance. C'est un sujet que je n'ai point choisi au hasard, mais qui m'a été fourni et comme irrésistiblement imposé par les circonstances; un sujet que vous aurez déjà deviné par les paroles si graves du Vicaire du Christ que j'ai cru devoir placer en tête de ce travail, dont elles sont un résumé, et que je vous demande la permission de reproduire ici : « Une cause si noble et si grande, dit le Pape en parlant de la défense des intérêts religieux et sociaux contre la franc-maçonnerie, appelle à son secours la coopération des séculiers qui joignent la probité et la science à l'amour de la religion et de la patrie ».
Le mal social (Tome 3)
Don Sarda Y Salvany
Il nous est impossible de rester indifférents en présence du mouvement qui prétend s'établir en Espagne dans l'opinion publique, à l'aide du libéralisme, en faveur des Juifs. Que leur nombre atteigne ou non, en ce moment, le chiffre de soixante mille, c'est là, à notre humble avis, un point qui ne saurait avoir une grande importance. Il nous semble, du reste, que la question peut être immédiatement tranchée dans un sens négatif. Les fils d'Israël donneront une nouvelle preuve de leur perspicacité proverbiale en n'exposant ni leurs trésors ni leurs personnes pour accepter la singulière hospitalité qu'on leur octroie aujourd'hui, mais qui pourrait se convertir demain, même de la part de leurs plus chauds ennemis, en une persécution plus impitoyable et plus cruelle que celle qu'ils souffrent à l'heure actuelle dans les nations septentrionales.
L'illusion libérale
Louis Veuillot
Sentant l'hérésie.... J'ai compris, il y a quelques jours, la vérité et la profondeur de cette expression, en écoutant longuement causer un homme, le plus honnête que l'on puisse imaginer, dévot, occupé de bonnes œuvres, érudit, ardent, plein de belles illusions; plein aussi, hélas ! de lui même, et, tout à l'heure, plein de mauvaise foi.
Il s'était proclamé catholique obéissant, mais surtout catholique « libéral. »
Les libres penseurs
Louis Veuillot
J'appelle « libres penseurs » comme ils se nomment eux-mêmes, les lettrés ou se croyant tels qui, par livres, discours et pratiques ordinaires, travaillent sciemment à détruire en France la religion révélée et sa morale divine. Professeurs, écrivains, législateurs, gens de banque, gens de palais, gens d'industrie et de négoce, ils sont tout, ils font tout, ils règnent ; ils nous ont mis dans la situation où nous sommes, ils l'exploitent et l'empirent.
Du modérantisme ou, de la fausse modération
Luigi
Du modérantisme ou de la fausse modération
Deux conditions sont absolument indispensables pour être vrai chrétien d'abord, et ensuite pour produire la plus grande somme de bien possible, chacun dans la position qu'il occupe. La première de ces conditions, c'est de savoir n'être rien et de vouloir n'être rien. Tous les vrais ouvriers de Dieu, à commencer par les apôtres, ont eu ce savoir et cette volonté. Dieu, a dit l'apôtre St. Paul, a choisi ce qu'il y a d'ignoble et de méprisable en ce monde; il a choisi ce qui n'est rien pour détruire ce qui est. Ignobilia mandi et contemptibilai elegit Deus, et ea quae non sunt, ut ea quœ sunt destrueret.
Les cahiers de 89 ou les vrais principes libéraux
Léon de Poncins
Tout homme a des qualités et des défauts ; ces qualités et ces défauts se modifient à chaque époque de sa vie. Ce qui peut se dire de l'individu et des diverses phases de son existence s'applique- t-il avec la même rigueur aux réunions d'hommes qu'on appelle peuples, et aux âges de l'humanité qui se nomment siècles ? Personne ne contestera que les peuples et les siècles, aussi bien que les individus et que les différents âges de la vie humaine, ont des qualités et des défauts.
Ce premier lieu commun en amène un autre : s'il est vrai que, pour bien diriger l'éducalion d'un homme, il importe de connaître ce qu'il y a de bon et de mauvais en lui, il ne l'est pas moins que, pour stimuler le progrès de son temps et de son pays, il faut discerner les bonnes et les mauvaises tendances de ce temps et de ce pays.
La Démocratie chrétienne
Mgr Henri Delassus
Un double incident, qu'il est inutile de spécifier, survenu au diocèse de Cambrai, dans le second semestre de l'année 1911 , y suscita des souvenirs, des regrets et des vœux : souvenirs de luttes, regrets d'un passé d'union et de concorde, vœux d'apaisement dans la rencontre de tous les esprits dans la vérité.
Pour la mettre en lumière, le directeur de la Semaine religieuse, que ces deux incidents avaient visé, y publia une série de sept articles. Sa pensée, en montrant l'existence et les agissements d'un parti, l'existence et les enseignements d'une école , qui se glorifiaient l'un et l'autre de leur NOUVEAUTÉ, était d'écarter enfin la cause des divisions dont le diocèse souffrait depuis trop longtemps . Il espérait que ces enseignements et ces agissements mis à nu porteraient les cœurs droits et les esprits sincères à écarter définitivement toute cause de division dans leur esprit d'abord, puis dans le diocèse.
Où allons-nous ?
Mgr Jean-Joseph Gaume
A la famille, et a chacun de ses membres : père, mère, enfant, jeune homme, vieillard.
Quel mal vous a-t-il fait?
L'heure fatale approchait. Les puissances de ténèbres étaient déchaînées; et voilà que tout un peuple, saisi d'un esprit de fureur et de vertige, s'empare du JUSTE. Ses propres disciples, élevés à son école, nourris de son pain, comblés de ses caresses ; ses disciples, qui viennent de lui jurer une fidélité à toute épreuve, l'abandonnent, le renient : un d'eux l'a trahi. Garrotté comme un malfaiteur, il est promené de tribunaux en tribunaux, par les rues d'une grande cité. Hommes, femmes, enfants, magistrats, vieillards aux cheveux blancs, tous sont accourus et forment le tumultueux cortège.
Où en sommes-nous ?
Mgr Jean-Joseph Gaume
Le christianisme est le soleil de l'humanité : lux mundi. Partout où il règne, brille la lumière et s'épanouir la vie. Partout où il s'éteint, les ténèbres et la mort. Un coup d'œil jeté sur la mappemonde, et la preuve est faite . Par une conséquence nécessaire, le jour où le christianisme cessera d'éclairer les nations, comme nations, sera pour le monde le crépuscule du dernier soir .
L'Encyclique 'Libertas' et les principes de 89
Mgr Justin Louis Pierre Fèvre
Préambule.
C’est un principe indiscutable et qui s’impose par son évidence même, l'homme doit consacrer son esprit à la vérité, son cœur à la vertu, son âme à l’adoration, sa vie à la justice. Mais c’est un fait également certain que l’homme par faiblesse d’esprit ou par faiblesse de cœur, oublie volontiers le culte de Dieu, déroge aisément à la justice ou à la vertu, et, pour justifier à ses yeux ses défaillances, se met en opposition avec la vérité. Si vous jetez sur l’histoire un regard synthétique et compréhensif, deux grands faits frappent vos regards : dans les temps antérieurs à l'avènement du Christ, pendant quatre mille ans, les philosophes, les historiens, les poètes, les législateurs sont d’une égale impuissance pour maintenir intact le dépôt des traditions primitives ; les foules aveugles se précipitent à l’adoration des idoles,à la fin tout est Dieu excepté Dieu lui-même, et ces hommes que Dieu avait créés pour sa gloire ue lui envoyaient plus que l’outrage ou l’oubli ; dans les temps postérieurs à la rédemption, l’Église défend mieux que la synagogue la révélation divine, mais que de combats au dehors, que de craintes au dedans, pour repousser les séductions de l’hérésie, rejeter les attentats du schisme et faire luire sur la montagne, où doivent confluer toutes les nations, le flambeau de l'Evangile
Hommage aux jeunes catholiques-libéraux
Mgr de Ségur
Aux jeunes gens.
Mes amis, permettez-moi de vous faire hommage de ce petit écrit, qui n'est au fond qu'un appel à votre foi et à votre bonne foi. Il renferme des choses très-importantes, et que la plupart d'entre vous ne connais sent assurément pas , ou du moins qu'ils ont parfaitement oubliées.
Un catholique, vous le savez, c'est un enfant de l'Église de JÉSUS-CHRIST, qui croit d'une ferme foi tout ce que Dieu lui enseigne par la bouche du Chef de l'Église, lequel ne peut se tromper, du moment qu'il parle et enseigne officiellement. Pour un catholique, écouter le Pape, c'est écouter JÉSUS-CHRIST, c'est entendre DIEU.
Le Pape
Mgr de Ségur
On ne parle plus que du Pape.
Qu'est-ce donc que le Pape ?
Le Pape est le Chef de la religion chrétienne.
La religion n'a qu'un chef qui est JÉSUS Christ dans les cieux ; mais sur la terre ce divin chef a un représentant visible, un Vicaire, un dépositaire de sa toute -puissance spirituelle ; ce Vicaire du Christ, ce représentant de Dieu, ce Grand-Prêtre de la religion chrétienne, c'est le Pape , évêque de Rome et successeur de saint Pierre .