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Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 1845 et 1846 (Tome 2)

Père Evariste Régis Huc

Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 1845 et 1846 (Tome 2)

On a coutume de dire que la santé est le plus grand bien que l’homme puisse posséder ici-bas. Les jouissances de la vie sont, en effet, tellement fragiles et fugitives, qu’elles s’évanouissent toutes à l’approche de la plus légère infirmité. Mais, pour l’exilé, pour le voyageur qui erre dans des contrées lointaines, la santé n’est pas seulement un bien, elle est un trésor inappréciable ; car c’est une chose amèrement triste et douloureuse que de se trouver aux prises avec une maladie sur une terre étrangère, sans parents, sans amis, au milieu d’hommes inconnus, pour lesquels on est un objet d’embarras, et qui ne vous regardent jamais qu’avec indifférence ou antipathie. Quelle affreuse et désespérante situation pour celui qui a toujours uniquement compté sur le secours des hommes, et qui a le malheur de ne pas avoir trouver en Dieu son appui et ses consolations.

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