Au lecteur.

Le peuple romain était déjà, dès l'origine du christianisme, renommé pour sa foi, comme l'atteste l'apôtre S. Paul. Il n'a certes pas dégénéré, et une des jouissances les plus pures du voyageur dans la ville sainte est assurément celle qu'il goûte à en suivre les diverses manifestations : le courant est continu et sans interruption. Tous les étrangers, malheureusement, ne sont ni aptes ni préparés à comprendre ce mouvement spirituel, sujet pourtant d'une grand édification et d'une salutaire impression pour l'âme.
Or la foi sans les œuvres serait morte, dit l'apôtre S. Jacques à Rome, ces œuvres sont multiples, mais leur but commun embrasse à la fois l'amour de Dieu et celui du prochain. Elles sont la source vive de la piété et de la dévotion, qui embaument le fidèle comme un parfum.