PIÉTÉ
Notre Bibliothèque propose toute une variété d'ouvrages, de tous types d'auteurs et tous genres. Jetez un œil à nos ouvrages ci-dessous, et parcourez nos collections pour trouver ce qui vous plaira ou découvrir quelque chose de nouveau.
Œuvres complètes
Les œuvres complètes de Monseigneur de Ségur constituent un trésor littéraire et spirituel qui nous offre un regard profond sur la pensée et l'enseignement d'un des plus éminents ecclésiastiques du XIXe siècle.
Biographie
Marquis Anatole de Ségur
Mgr de Ségur - Souvenirs et récit d'un frère (Tome 1)
Dans l'introduction qui précède les Lettres de Mgr de Ségur récemment publiées, nous disions après nous être défendu de la pensée d’écrire une vie complète, une histoire en règle du frère que nous pleurons : « Notre seul ambition, c’est de faire pour lui ce que le frère de saint François de Sales fit pour le grand évêque de Genève ; c’est de lui apporter notre témoignage fraternel, de raconter sans enthousiasme de partis pris, mais sans respect humain, avec une simplicité digne de cette âme si parfaitement simple, ce que nous pouvons affirmer de sa vie, de ses œuvres et de ses vertus ; c’est, en un mot, de tracer de cette figure douce et forte un portrait aussi fidèle qu’il nous sera donné de la faire… » Le livre que nous publions aujourd’hui est la réalisation au moins partielle de ce désir.
Marquis Anatole de Ségur
Mgr de Ségur - Souvenirs et récit d'un frère (Tome 2)
Dans la première partie de ce récit, nous avons dû, sans parti pris et presque malgré nous, suivre un ordre chronologique, et raconter successivement la jeunesse et l'éducation de Mgr de Ségur, sa conversion à dix-huit ans, sa vie d'artiste et de jeune homme chrétien, son premier séjour à Rome en 1842, comme attaché d'ambassade, puis sa vocation, ses années de séminaire, les débuts héroïques de son ministère sacerdotal, à Paris ; ensuite son second séjour à Rome, de 1852 à 1856, comme auditeur de rote et représentant officieux du clergé français près du Saint Siège, et les circonstances émouvantes de sa cécité; enfin nous l'avons quitté démissionnaire, abandonnant Rome pour venir à Paris, où le rappelaient tous les souvenirs de son premier apostolat et les attraits de son zèle sacerdotal.
68 livres de
Monseigneur de Ségur
A ceux qui souffrent
Que ce n'est pas le bon Dieu qui a fait la souffrance.
Infiniment bon, Dieu nous a créés pour le bonheur. Sa volonté est que nous soyons heureux sur la terre, heureux dans l'éternité. Pourquoi donc souffrons-nous tant ici bas ? La religion chrétienne nous donne, et nous donne seule, la clef de ce mystère.
Tant qu'il est resté dans l'innocence, l'homme a ignoré la souffrance : au paradis terrestre, l'homme était en plein bonheur. La souffrance n'est, en effet, que la conséquence du péché; et c'est parce qu'il est devenu pécheur que l'homme souffre. La souffrance suit le péché, comme l'ombre suit le corps. Quelquefois elle ne le suit point immédiatement, quelquefois même elle semble lui être épargnée en ce monde; mais tôt ou tard elle viendra, d'autant plus terrible qu'elle aura plus tardé.
Aux Enfants. Conseils pratiques sur les tentations et le péché
Le démon.
Ton âme a un ennemi, mon pauvre enfant, un ennemi acharné et très-méchant. Cela t'étonne peut-être ? Tu n'as fait de mal à personne : comment peux-tu avoir un pareil ennemi ? Ce que je t'ai dit de la piété et de l'union de ton âme avec Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST, peut te faire comprendre ce mystère.
Jésus, le Fils éternel de DIEU fait homme dans le sein de la Vierge MARIE, est le Roi, le Seigneur, le Maitre souverain et légitime du ciel et de la terre devant lui , devant, son humanité sainte unie à la divinité, toute créature, quelle qu'elle soit, doit s'incliner dans l'adoration et dans l'amour.
Aux enfants. Conseils pratiques sur la confession
Sais-tu, mon cher petit enfant, ce que c'est que se confesser ? Ecoute bien, et quand tu auras bien compris, tâche de pratiquer le mieux possible ce que je vais te dire.
Il y a des enfants qui ont une peur terrible d'aller à confesse : on dirait que le confessionnal est une souricière, dans laquelle la petite souris doit être mangée par le chat. J'ai connu à Paris une petite fille, qui cependant n'était pas sotte, et qui pleura et cria tellement dans la rue lorsque sa maman la conduisit pour la première fois à confesse, que la pauvre dame toute honteuse fut obligée de rebrousser chemin et de remettre la chose à plus tard.
Aux enfants. Conseils pratiques sur la prière
Tu sais, mon enfant, que Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST est le Fils de DIEU fait homme, le bon DIEU apparaissant au milieu des hommes, revêtu, comme nous, d'un corps et d'une âme. Il s'est fait homme pour nous apporter sa vie divine et éternelle, pour se donner à nous, pour s'unir à nous, pour demeurer et vivre en nous.
Ceux qui, par la foi et par le Baptême, reçoivent Jésus sont chrétiens ; et ceux qui vivent de la vie de Jésus sont les vrais chrétiens, les chrétiens fidèles et pieux. On vit de la vie de Jésus
quand on pratique la foi et toutes les vertus de Jésus, quand on déteste le péché et qu'on demeure courageusement en état de grâce.
Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui
Ces Causeries sur le protestantisme s'adressent aux catholiques bien plus qu'aux protestants; ce n'est pas une attaque, ce n'est pas même une controverse, c'est une œuvre de préservation et de défense.
On s'est demandé : A quoi bon parler encore du protestantisme à l'époque où nous sommes? Ne s'est- il pas tellement fusionné avec le rationalisme et l'incrédulité, qu'il n'existe plus comme secte religieuse? et d'ailleurs les Français n'ont ils pas trop de bon sens et trop de logique pour lui laisser prendre racine chez eux ?
Cent-cinquante beaux miracles de Notre-Dame de Lourdes (Tome 2)
Guérison subite de mademoiselle Lesbroussart infirme depuis cinq ans.
Lourdes, le 19 août 1874.
Mademoiselle Angèle Lesbroussart, de Valdampierre, au diocèse de Beauvais, n'avait pas encore seize ans, lorsque, au mois de mars 1869, sans aucune cause apparente, elle fut subitement atteinte aux genoux d'abord, puis aux pieds, de violentes douleurs rhumatismales. ...
Hommage aux jeunes catholiques libéraux
Aux jeunes gens.
Mes amis, permettez-moi de vous faire hommage de ce petit écrit, qui n'est au fond qu'un appel à votre foi et à votre bonne foi. Il renferme des choses très-importantes, et que la plupart d'entre vous ne connaissent assurément pas, ou du moins qu'ils ont parfaitement oubliées.
Vous avez le bonheur d'être catholiques. Un catholique, vous le savez, c'est un enfant de l'Église de JÉSUS-CHRIST, qui croit d'une ferme foi tout ce que DIEU lui enseigne par la bouche du Chef de l'Église, lequel ne peut se tromper, du moment qu'il parle et enseigne officiellement.
Instructions familières et lectures du soir sur toutes les vérités de la religion (Tome 2)
Premier et deuxième commandements de l'église.
Les fêtes tu sanctifieras, qui te sont de commandement.
Outre les cinquante-deux dimanches de l'année, l'Église nous ordonne, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de sanctifier certains jours, que l'on appelle des Fêtes, et qui sont destinés à raviver dans le souvenir des chrétiens les principaux mystères de la vie du Sauveur et de sa Mère, ainsi que les triomphes des Martyrs et les vertus héroïques des Saints.
Jésus-Christ, considérations familières sur la personne, la vie et le mystère du Christ
Qu'est-ce que Jésus -Christ ?
Il n'est permis à personne de rester indifférent à la solution de ce problème. Qui que nous soyons, nous y sommes tous personnellement et directement intéressés ; et non seulement nous y sommes intéressés, mais il s'agit là du plus important de tous nos intérêts.
En effet , si Jésus- Christ est réellement Dieu fait homme, ainsi que le proclament les chrétiens, chacun de nous doit l'adorer, croire à sa parole, obéir à ses lois, en un mot, devenir chrétien.
L'Eglise
L'Église et la Religion,
La Religion est le lien spirituel qui unit DIEU et l'homme; l'Eglise est la forme extérieure que Dieu lui-même a donnée à ce lien. La Religion est la connaissance, le service et l'amour du vrai DIEU; l'Église est la société de tous les hommes fidèles qui connaissent et pratiquent la Religion.
L'Église est à la Religion ce que le corps est à l'âme. Le corps et l'âme créés par le même DIEU et unis ensemble composent l'homme vivant, l'homme tout entier.
L'œuvre de saint François de Sales
Toujours des Œuvres ! Pourquoi tant d'Œuvres?
Est-ce qu'il y a jamais trop de bonnes OEuvres? Les bonnes Œuvres, surtout les Œuvres de foi et de zèle, sont la consolation et l'appui de l'Église dans les temps difficiles que nous traversons; c'est une germination providentielle que DIEU suscite pour affermir le courage de son Eglise, au moment où la terre révoltée semble se dérober sous ses pieds.
La Foi devant la science moderne
Cet opuscule n'est pas une œuvre de science : c'est du simple bon sens.J'ose le présenter, à titre de préservatif, à tous les jeunes gens, à tous ceux qui s'occupent, directement ou indirectement, de science : ils y trouveront, je l'espère, le résumé et la solution d'un certain nombre de questions intéressantes, où les découvertes de la science sont ordinairement présentées comme opposées à la foi. Ils verront qu'il n'en est rien.
Ce petit traité n'a d'autre mérite que de grouper ensemble et sous une forme familière les principaux problèmes que l'on trouve ça et là dans les livres spéciaux, et d'en donner une solution facile à comprendre. Tout le monde sait à peu près ces choses ; mais on ne les sait qu'à peu près, et ce vague peut avoir, dans certains cas, des dangers sérieux pour la foi.
La Grande Question du jour. La liberté
Le dédie cet opuscule à tous les esprits honnêtes qui aiment la vérité et qui la cherchent sincèrement. Je ne l'ai point fait pour les gens passionnés, pour les hommes de partis. Il s'adresse uniquement aux chrétiens dé voués de cour à l'Eglise et qu'une étude un peu approfondie de ces difficiles matières préservera plus efficacement des erreurs qui ont cours aujourd'hui.
La Religion enseignée aux petits enfants
Me trouvant à la campagne, dans le repos de la famille , mes sœurs m'ont prié de donner à leurs petits enfants les premiers éléments de la connaissance et du service de Dieu, en attendant qu'elles pussent leur faire suivre les Catéchismes ordinaires des paroisses.
Elles avaient essayé de faire elles-mêmes ce petit cours de religion, à l'aide des Catéchismes diocésains dont on se sert habituellement; mais elles s'étaient trouvées embarrassées à chaque pas par des formules trop relevées et par un langage trop théologique pour de très-jeunes enfants.
La Sainte Vierge
Dans un premier travail sur la Sainte-Vierge, nous l'avons contemplée de loin, pour ainsi parler, et à travers les ombres de l'Ancien Testament. Dans celui- ci, il nous faut la contempler en elle-même ; car, après les quatre mille ans qui ont préparé sa venue elle apparaît en personne et nous annonce JÉSUS- CHRIST.
La divinité de Jésus-Christ
Jésus-Christ est-il Dieu ?
Un ancien séminariste, aujourd'hui athée, vient de répondre négativement à cette grande question, et son livre, sourdement patronné par les Sociétés secrètes, la franc maçonnerie et les journaux révolutionnaires, se répand, comme un venin subtil, non seulement en France, mais en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Belgique et dans toute l'Allemagne.
M'adressant ici uniquement à la bonne foi et au bon sens du lecteur, laissant de côté les grands mots d'une demi-science creuse et perfide, j'affirme que cette négation est un impudent mensonge; et, pour le démontrer, je résume en ces quelques pages des preuves bien simples, il est vrai, mais péremptoires, ce me semble, à la portée de tout le monde, et lumineuses comme le jour.
La piété et la vie intérieure (Tome 1)
Notions fondamentales.
La piété est une douce et sainte disposition que Notre-Seigneur Jésus-Christ met dans notre coeur et qui nous porte à aimer Dieu comme un père, et tous les hommes comme des frères. La piété chrétienne est l'amour filial du bon Dieu et l'amour fraternel des hommes ;
Jésus, Fils de Dieu et frère des hommes, rend, par la piété, nos coeurs semblables à son coeur.
La piété et la vie intérieure (Tome 3)
Jésus vivant en nous.
Il ne suffit pas, parce que, comme nous l'avons exposé dans le traité précédent, il n'est après tout que la condition de la piété chrétienne, mais non son essence ni sa vie : condition nécessaire, condition fondamentale, condition permanente , tant qu'on voudra ; mais enfin condition, et rien de plus. Comment, en effet, pourrait-on vivre de renoncement? Cela est contradictoire dans les termes : la vie est essentiellement quelque chose de positif; et le renoncement est essentiellement négatif; il ne fait que le vide.
La piété et la vie intérieure (Tome 5)
Un jour, saint Augustin prêchant dans l'église d'Hippone, expliquait à son peuple les magnificences du premier chapitre de l'évangile de saint Jean.Dans l'homélie du jour précédent, il avait essayé d'initier ses auditeurs au mystère de la génération éternelle du Verbe, et, par conséquent, au mystère de la divinité de Jésus-Christ, le Verbe incarné. Voyant devant lui quelques visages nouveaux, et craignant, par des répétitions, de fatiguer les autres fidèles, il commença son discours par ces charmantes et naïves paroles : « Dimanche dernier, mes frères, nous avons exposé devant vous les premiers versets de cet évangile.Vous vous le rappelez, vous tous qui étiez présents : quant à ceux d'entre vous qui n'étaient pas là, qu'ils veuillent bien me croire sur parole et en croire ceux qui sont venus m'entendre. ...
Le Concile
L'autre jour, sous une charmille d'une des barrières les mieux fréquentées de Paris, une douzaine de francs-maçons, typographes, ébénistes, tailleurs, contre-maîtres d'ateliers, tous
grands liseurs du Siècle, de l'Opinion nationale, du Rappel, du Charivari, du National, étaient attablés et causaient religion.
Ils étaient présidés par un énorme cruchon, posé au milieu de la table et déjà presque vidé; ils parlaient du Concile. ...
Le Pape
Qu'est-ce donc que le Pape ?
Le Pape est le Chef de la religion chrétienne.
La religion n'a qu'un chef qui est JÉSUS Christ dans les cieux ; mais sur la terre ce divin chef a un représentant visible, un Vicaire, un dépositaire de sa toute -puissance spirituelle ; ce Vicaire du Christ, ce représentant de Dieu, ce Grand-Prêtre de la religion chrétienne, c'est le Pape , évêque de Rome et successeur de saint Pierre .
Le Sacré Coeur de Jésus
Le but de ce petit opuscule est de populariser la connaissance et par conséquent l'amour et le culte du très-adorable et très-sacré Cœur de Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST. Je le sais, il est difficile de
mettre à la portée de tout le monde les vérités de l'ordre mystique; en d'autres termes, il est difficile et très-difficile d'initier les esprits simples et les enfants à ce qu'on pourrait appeler la moelle de nos mystères ; mais il est si désirable que cela se réalise, que je ne crains pas de l'entreprendre en ce qui regarde le Sacré-Coeur de JÉSUS, comptant sur l'aide de la Sainte-Vierge, qui aime tant
les petits, les humbles et les simples !
Le Tiers-Ordre de Saint François
Tiers-Ordre veut dire troisième Ordre. Saint François d’Assise institua en effet trois Ordres distincts, quoique intimement unis. Le premier fut l'Ordre des Frères-Mineurs ou Petits-Frères, ainsi que les nomma le Pape Honorius III; le second fut l'Ordre des Pauvres Dames, ou Dames de la Pauvreté, ou encore Clarisses, du nom de sainte Claire d'Assise, leur fondatrice, première fille spirituelle de saint François; le troisième enfin, celui dont nous parlons ici, fut le Tiers Ordre de la pénitence.
La pensée dominante du séraphique patriarche d'Assise fut toujours la sanctification par la pauvreté et par l'amour. Les Frères-Mineurs et les Dames de la Pauvreté furent, d'après l'institution de saint François, des Religieux et des Religieuses qui embrassaient la perfection évangélique par la voie de la sainte pauvreté, par le détachement le plus complet, et la privation la plus entière possible des créatures
Le denier de Saint-Pierre
Qu'est-ce que le Denier de Saint-Pierre ?
On appelle ainsi une offrande faite au Pape par les catholiques, dans certains moments de crise où le Chef de l'Eglise a besoin d'argent. C'est un denier, c'est à dire une très- petite aumône qui est à la portée de tout le monde, des chrétiens les plus pauvres, des petits enfants, des ouvriers, des villageois, des servantes, en un mot des pauvres gens. Les riches sont conviés aussi au Denier de Saint-Pierre; mais les pauvres, loin d'en être exclus, sont les premiers invités à participer à cette grande œuvre catholique.
Les Francs-maçons
Dans cet opuscule, je ne m'occupe pas de la Franc-Maçonnerie au point de vue politique, ni même au point de vue social ; mon seul but est d'en faire comprendre les dangers au point de vue moral et religieux.
Une propagande redoutable, qui s'accroit de jour en jour , et qui couvre comme d'un immense réseau , non-seulement l'Europe, mais le monde entier, rend de plus en plus nécessaires et la vigilance et la lutte. Il n'est presque pas de diocèse où les Francs- Maçons ne soient organisés. D'après leurs derniers comptes rendus, ils sont plus de huit millions et comptent environ cinq mille Loges, sans compter les arrière-Loges. En France, le nombre des Francs Maçons dépasse déjà seize cent mille !
Les Saints Mystères
La Messe est le centre du culte de DIEU sur la terre, et comme le cœur de la vie sacerdotale. Un Prêtre qui dit bien la Messe est ordinairement un saint Prêtre; et un Prêtre qui la célèbre négligemment, sans révérence et sans zèle, est, sinon une lumière éteinte, du moins une lumière misérable, sans éclat, sans ardeur, bien près de s'éteindre.
Vous êtes au Séminaire, mes amis, uniquement pour devenir un jour de saints Prêtres, pour éclairer les peuples, les convertir et les embraser du feu divin de l'amour de Notre-Seigneur.
Les merveilles de Sainte-Anne d'Auray
Le petit travail que je présente ici à la piété des fidèles n'est qu'un résumé de plusieurs excellents livres, auxquels je renvoie le lecteur, pour de plus amples détails. Je lui signalerai tout particulièrement l'histoire du pèlerinage de Sainte-Anne d'Auray, par M. l'abbé Nicol, professeur au Petit-Séminaire de Sainte-Anne, et les Gloires de Sainte-Anne, par M. l'abbé Bernard, aumônier de l'Ecole normale de Paris.
J'avais eu d'abord l'intention d'intituler cet opuscule : La Bretagne aux pieds de sainte Anne ; mais il m'apparu que c'était circonscrire en quelque sorte le rayonnement des merveilles de Sainte-Anne d'Auray.
Les trois roses des élus
L'Amour du Pape.
Pourquoi tous les chrétiens doivent aimer le Pape.
Parce qu'il est le Vicaire, c'est-à-dire le Représentant visible du bon DIEU sur la terre.
Dans son amour infini, Dieu a voulu des cendre et apparaître visiblement au milieu de nous ; et c'est pour cela qu'il s'est fait homme. Lui, le Créateur et le souverain Seigneur de tout ce qui existe, il s'est revêtu de notre humanité, au milieu des temps; et, dès lors, vrai Dieu et vrai homme tout ensemble, il a pris le nom sacré de Jésus. C'est ce que l'Église appelle « le mystère de l'Incarnation. »
Après nous avoir rachetés en mourant pour nous sur la croix, Jésus-CHRIST est ressuscité et est monté aux cieux, où il nous prépare à tous le bonheur éternel de son beau Paradis, si, pendant notre vie, nous lui sommes bien fidèles et si nous observons ses commandements.
Lettres de Mgr De Ségur de 1854 à 1881 (Tome 2)
lettres de Gaston de Ségur à ses parents et à ses sœurs, α son entrée au séminaire d'Issy.
Adieu, ma chère maman, mon cher père, mes chères sœurs ; que Dieu vous console et vous encourage ! Appelez la foi à votre aide, et pensez, non pas aux douleurs présentes du sacrifice, mais aux joies éternelles et futures dont Notre-Seigneur daignera le récompenser. Au milieu du pur bonheur que j'éprouve en faisant les premiers pas dans la carrière sainte où je dois marcher, mon cœur est attristé par votre douleur. Que la sainte Vierge vous bénisse tous, et réunisse dans le Ciel ceux que la volonté de Dieu sépare sur la terre !
Mois de Marie
Le mois de MARIE n'est autre chose que le mois de mai. On l'appelle mois de MARIE, parce que, depuis plus de cent ans, il est consacré à honorer tout particulièrement la Sainte-Vierge MARIE, Mère du bon DIEU.
Le mois de MARIE se trouve ainsi changé en une espèce de belle et longue fête de trente et un jours, pendant lesquels tous les enfants pieux, toutes les âmes vraiment chrétiennes se font un devoir de prier la Sainte-Vierge plus que d'habitude, et de l'honorer plus que dans le reste de l'année. Voilà, mon enfant, ce que c'est que le mois de MARIE ; c'est le mois de mai consacré tout entier à la Sainte-Vierge.
Prêtres et Nobles
Dans la terrible guerre qui vient de finir, et qui a été, tout le monde le reconnaît aujourd'hui, un grand châtiment de DIEU, le clergé et ceux que l'on appelle encore "les nobles" ont donné à la France d'in- comparables preuves de dévouement.
Nos prêtres, nos séminaristes, nos Frères étaient partout sur les champs de bataille où plus d'un a trouvé la mort, dans les ambulances, dans la captivité, intrépides au milieu des dangers, fermes et inébranlables dans les plus cruelles privations.
Quelques mots sur Rome, adressés aux soldats français de l'armée d'occupation
Il n'est guère de caserne, mes braves amis, où l'on ne rencontre quelque beau parleur qui juge Rome à sa façon, c'est-à-dire tout de travers; parlant de tout sans rien connaître , critiquant tout sans rien approfondir, et voulant tout réformer entre une pipe de tabac et un verre d'eau-de-vie. Le sujet ordinaire de leurs pointes plus ou moins spirituelles roule sur quelques objections principales sur lesquelles il ne sera point inutile, ce me semble, de nous arrêter un instant. Écoutons-les parler, ces savants hommes, et avec notre droiture chrétienne et notre bon sens français, jugeons un peu toutes ces critiques.
Tous les huit jours
Si le bon DIEU vous apparaissait et vous disait : « Mon enfant, veux-tu aller au ciel ? Veux-tu être assuré de ton salut? aussi pleinement assuré que cela est possible sur la terre ?» vous vous empresseriez de répondre : « O Seigneur ! si je le veux? Mais, de tout mon cœur ! »>
Eh bien, au nom de ce DIEU très- bon, qui, pour l'amour de nous, demeure sur la terre sous les voiles de l'Eucharistie, je viens vous offrir cette clef du Paradis. Je viens vous présenter de sa part le passe-port qui vous y introduira à coup sûr.
Vive le Roi !
La politique est la direction du mouvement social, dans l'ordre temporel ; c'est la direction des idées, des aspirations, des forces vives d'une nation.
La politique d'un gouvernement est bonne et sage, lorsque ce gouvernement dirige, selon la vérité et la justice, les idées, les aspirations, les forces vives de la nation. Au contraire, sa politique est fausse et mauvaise, lorsque la direction imprimée au pays n'est pas selon la vérité et la justice, ou, plus simplement encore, selon la volonté de DIEU, qui est le souverain Maître du monde et qui veut que tout dans le monde tourne au vrai bien et au salut de ses enfants.
A tous les braves gens. Les ennemis des Curés, ce qu'ils sont, ce qu'ils disent ...
Observation générale peu flatteuse pour les ennemis des Curés.
Par Curé, il faut entendre ici tous les prêtres. Ce n'est pas que tous les prêtres soient des Curés; mais, en France, l'ignorance et la grossièreté les ont tous baptisés de ce nom.
On appelle Curé le prêtre à qui l'Évêque a confié la direction d'une paroisse. Sur cent prêtres, il n'y a pas quarante Curés. Avant d'entrer dans aucun détail, voici une remarque curieuse : tous les coquins, tous les communards et tous les pétroleurs, tous les ivrognes, tous les mauvais sujets, tous les gens de sac et de corde sont ennemis des Curés. Le fait est certain.
Aux enfants. Conseils pratiques sur la communion
JÉSUS DANS L'EUCHARISTIE
Écoute, mon enfant, ce que je vais te dire : ce sont les secrets de l'amour du bon DIEU pour toi; c'est ton salut; c'est ton bonheur. JÉSUS-CHRIST, c'est le bon DIEU fait homme, vrai DIEU et vrai homme, Fils éternel de DIEU et Fils de la Sainte-Vierge MARIE, JÉSUS, c'est le seul vrai DIEU vivant, apparaissant au milieu des hommes pour être leur DIEU, leur Seigneur, leur Sauveur, et pour apporter la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui.
Aux enfants. Conseils pratiques sur la piété
Comment l'Enfant-Jésus vivant en nous est la source de la vraie piété.
Le saint Enfant-Jésus, notre Créateur, Seigneur et Sauveur, présent au ciel et au SaintSacrement, vit aussi dans nos âmes , et y habite par sa grâce. « Je suis en vous, nous « dit-il ; et vous, vous êtes en moi... Demeurez en moi, et moi en vous. Celui qui demeure en moi, porte beaucoup de fruit. »
Il est le cep de vigne, et nous sommes ses rameaux ; le rameau est uni au cep, et il n'est vivant que par cette union. Nous aussi, par la grâce du Baptême, nous sommes unis intérieurement à Jésus, notre Roi céleste, qui est ainsi présent à notre âme ; et notre âme aussi lui est toujours présente, comme le rameau de la vigne est présent au cep qui le porte.
Aux infirmes et aux affligés exemples et causeries
La patience dans les maux dépend de la manière dont nous les envisageons. Avec la foi, cher lecteur, vous apprendrez à vous soutenir dans la maladie et dans l'affliction, en regardant vos maux comme venant de Dieu, comme étant une marque de son amour ; et si vous vivez en état de grâce, oh ! vous êtes incomparablement heureux, si infirme que vous soyez!
« Tous les fidèles qui ont eu le bonheur de plaire à Dieu, ont passé par plusieurs tribulations. (Judith , 8.) Parce que vous étiez agréable à Dieu , il a été nécessaire que vous fussiez éprouvé par l'affliction . » ( Tobie, 12) .
Cent-cinquante beaux miracles de Notre-Dame de Lourdes (Tome 1)
Année 1863.
Guérison subite et merveilleuse d'une coxalgie déclarée incurable
Edmé Remy, de Ploërmel (diocèse de Vannes) Le 28 février 1863.
Il s'agit ici d'un enfant de trois ans, dont la grand-mère, madame Anger, racontait ainsi qu'il suit et la maladie et la guérison : ...
Grosses vérités
Il y a peu de temps, un brave homme, gros fermier d'un département voisin de Paris, s'était laissé endoctriner par je ne sais quel franc-maçon, lecteur enragé du Siècle, et chaud partisan de la sociale. Le fermier, revenant un soir de son ouvrage, se mit à réfléchir... à la façon de Barbarie.
Il se mit la tête dans les mains, afin d'avoir les idées plus claires; et là, réfléchissant et raisonnant à sa manière, il se demanda s'il y avait une différence essentielle, une différence tout de bon, entre lui et son chien, son chat, son âne et son bœuf...
Instructions familières et lectures du soir sur toutes les vérités de la religion (Tome 1)
Il y a des gens qui savent beaucoup de choses, et qui cependant sont étrangers à la seule science nécessaire; il en est d'autres qui savent peu de choses, que l'on regarde comme des ignorants, et qui possèdent en réalité la véritable science. Les premiers sont les hommes, trop nombreux, hélas! qui ne veulent pas s'instruire de l'unique science nécessaire, de la science qui conduit au salut éternel, de la science de la Religion; ils savent ce que l'on peut ignorer sans danger, et ils ignorent ce que tout homme doit savoir en ce monde, sous peine de perdre son âme.
Je crois
Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST venait de rendre la vue à l'aveugle-né. Celui-ci ne savait pas ce qu'était son bienfaiteur. Il le rencontre quelques jours après, et Jésus lui dit : «Crois-tu au Fils de DIEU? -Et où est-il ? répond naïvement le pauvre homme ; où est-il ? et je croirai en lui. Tu l'as vu, lui dit alors JÉSUS ; et c'est lui-même qui te parle. » Et l'aveugle guéri s'écrie aussitôt : « Je crois, Seigneur ! Credo, Domine !» Et se prosternant, il l'adora'.
JE CROIS ! Je crois et j'adore. Tel est le cri de la foi aux pieds du Verbe fait chair. C'est ce cri de salut qu'il nous faut analyser, scruter, jusque dans ses profondeurs, afin d'en mieux comprendre les magnificences. Dans l'ordre du salut, dans la science de la vie, tout se résume, en effet, à croire tout de bon, à croire efficacement en JÉSUS-CHRIST.
Journal d'un voyage en Italie
Paris, 15 février 1842. Comment puis-je mieux commencer cette suite de récits et d'événements, qu'en racontant ce que j'ai appris de la manière la plus indubitable touchant un prodige arrivé à Rome il y a vingt- cinq jours par la bonté de Dieu? Ce récit est véritable, et je le donne ici dans tous ses détails , afin qu'il serve à éclairer ou à consolider dans la foi ceux qui, dans la suite, y jetteront peut-être les yeux.
Vendredi dernier, à notre Conférence de Saint- Vincent de Paul, M. de Gallard nous avait rapporté la conversion de M. Ratisbonne, Juif et âgé de vingt-six ans. Connaissant la piété de M. de Gallard, qui nous transmettait un récit qu'il avait entendu de la bouche même de M. Ratisbonne, frère aîné du converti, ...
L'Enfer
S'il y a vraiment un enfer :
Il y a un enfer : c'est la croyance de tous les peuples, dans tous les temps
Ce que tous les peuples ont toujours cru, dans tous les temps, constitue ce qu'on appelle une vérité de sens commun, ou, si vous l'aimez mieux, de sentiment commun, universel. Quiconque se refuserait à admettre une de ces grandes vérités universelles n'aurait pas, comme on dit très justement, le sens commun. Il faut être fou, en effet, pour s'imaginer qu'on peut avoir raison contre tout le monde.
Or, dans tous les temps, depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, tous les peuples ont cru à un enfer. Sous un nom on sous un autre, sous des formes plus ou moins altérées, ils ont reçu, conservé et proclamé la croyance à des châtiments redoutables, à des châtiments sans fin, où le feu apparaît toujours, pour la punition des méchants, après la mort.
La Confession
Parler de Confession dans le siècle des lumières, en plein dix -neuvième siècle ? c'est un peu fort ! Pour qui nous prend-on ? Pour des ultramontains ? Pour des cléricaux, des capucins, des jésuites ? Doucement, mon cher ; ne vous fâchez pas pour commencer. Écoutez-moi seulement, et, quand nous aurons fini, vous verrez que c'est vous qui avez tort et que c'est moi qui ai raison. En plein dix -neuvième siècle, ne faut-il pas croire ce qui est vrai, aimer ce qui est bien, respecter ce qui est respectable ? Or telle est cette Confession, après laquelle on crie, on déblatère sa fort dans tous les mauvais livres et dans tous les mauvais lieux. En vous parlant ici, je vous prends pour ce que vous êtes bien certainement : un chrétien, un brave homme, un esprit droit, un bon cœur. Je m'adresse à votre bon sens : prenez, lisez, et jugez !
La France au pied du Saint-Sacrement
Les traditions de la France chrétienne sont aussi oubliées qu'admirables. La foi a, pendant de longs siècles, enrichi avec une fécondité incomparable cette terre privilégiée, cette nation essentiellement catholique et vaillante, dont les destinées sont si étroitement liées à celles de l'Eglise. Nulle part peut-être les trois grands objets de la piété catholique, la Papauté, la Sainte-Vierge et le Saint-Sacrement, n'ont reçu un culte plus généreux, plus universel, plus splendide qu'en France.
La Présence réelle
De ceux qui n'y croient pas.
D'abord, ce sont les incrédules proprement dits, qui, pour une raison ou pour une autre, ont totalement perdu la foi. Dieu merci, il n'y n a pas autant que quelques-uns semblent le croire; un ou deux peut-être, sur mille. Quand on les voit au lit de mort, on en a la preuve convaincante.
La Révolution
La Révolution. Ce qu'elle n'est pas.
Le mot révolution est une parole élastique dont on abuse à tout propos pour séduire les esprits.
Une révolution, en général, c'est un changement fondamental qui s'opère dans les mœurs, dans les sciences, dans les arts, dans les lettres, et surtout dans les lois et le gouverne ment des sociétés . En religion ou en politique, c'est le développement complet, le complet triomphe d'un principe subversif de tout l'ancien ordre social.
La Très Sainte Communion
En publiant cet opuscule sur la sainte Communion, mon but n'est pas d'éclairer les incrédules, mais de fortifier dans la piété et dans la confiance les chrétiens qui pratiquent déjà. Je voudrais leur élargir le cour, en leur faisant mieux comprendre ce Sacrement ineffable , qui est tout amour, et en leur faisant toucher du doigt l'inanité des préjugés jansénistes qui nous tiennent encore trop éloignés de la divine Eucharistie.
La messe
A qui s'adresse cet opuscule?
Un peu à tout le monde, mais surtout à tous ceux chez qui le catéchisme n'est plus qu'à l'état de souvenir.
Il est vraiment douloureux , après plus de dix-huit siècles de christianisme, d'être obligé d'expliquer à des chrétiens ce que c'est que la Messe. Nous en sommes réduits là cependant, grâces au progrès des lumières d'en bas ,qui ont presque éteint la lumière d'en haut. A mesure que l'on apprend aux gens ce dont ils pourraient parfaitement se passer, ils désapprennent de plus en plus ce dont personne ne peut se passer ici-bas, sous peine de devenir et malheureux et pervers. Comme le démon se moque de nous, avec son beau progrès, avec sa fameuse science, avec tous les grands mots dont il affuble ses mensonges !
La piété et la vie intérieure (Tome 2)
Le renoncement.
La piété, ainsi que nous l'avons exposé dans le petit traité qui précède celui-ci, est une sainte disposition communiquée par Notre-Seigneur à ses fidèles pour leur faire aimer filialement le bon Dieu et fraternellement le prochain. C'est à un degré plus ou moins parfait, la transformation du chrétien en Jésus-Christ, fils de Dieu et frère de l'homme.
La piété et la vie intérieure (Tome 4)
La piété chrétienne repose, avons-nous dit, sur le fondement unique, posé par Dieu même et qui n'est autre que le Verbe incarné, notre Seigneur et Rédempteur Jésus-Christ.
Jésus-Christ vit en nous, ainsi que l'attestent avec amour l'Ecriture et la tradition. La pierre fondamentale de notre vie spirituel est posée au centre, à la base de notre âme, pour supporter tout l'édifice; et c'est Dieu, notre Père céleste, qui, par l'Eglise, notre Mère, nous établit sur cette pierre angulaire, vivante, éternelle. Un baptisé, un chrétien, c'est un homme posé sur Jésus-Christ et en Jésus-CHRIST, pour vivre de la vie de Jésus-Christ, qui est la vie même de Dieu.
La piété enseignée aux enfants
La piété est à la religion ce que la crème est au lait. La crême vaut encore mieux que le lait : la piété est supérieure encore à la religion, ou, pour mieux dire, elle est la religion pratiquée d'une manière plus parfaite et supérieure.
Les enfants sont beaucoup plus susceptibles de piété qu'on ne le pense généralement. Surtout aux approches de leur première communion, leurs petits cours s'ouvrent à l'amour du bon Dieu, comme, aux approches du printemps, le calice des fleurs s'épanouit à la chaleur du soleil.
Le Dogme de l'infaillibilité
Le jour même où le Souverain-Pontife PieIX, concert avec le Concile œcuménique du Vatican, proclamait le dogme de l'infaillibilité, je fis paraître un petit opuscule populaire, intitulé: Le Pape est infaillible. J'y exposais simplement, en dehors de toute polémique, la doctrine de l'infaillibilité du Chef de l'Eglise, répondant, par cet exposé même, aux objections banales popularisées par la presse contre cet article de foi.
En déposant cet opuscule aux pieds du Saint- Père, j'osai demander à Sa Sainteté de daigner bénir un autre travail, sur le même sujet, mais plus étendu et destiné aux gens du monde ; c'est le traité que je vous offre ici, cher lecteur.
Le Pape est infaillible
Chacun sait ce qui vient de se passer à Rome. Afin de remédier aux maux de l'Eglise et de la société, le Pape Pie IX a réuni à Rome, dans la grande Basilique du Vatican, tous les Evêques du monde en Concile œcuménique; et le Concile, afin de fortifier l'autorité de l'Eglise et de son Chef, a défini, c'est-à-dire proclamé solennellement, l'infaillibilité du Pape.
L'infaillibilité est le privilège de ne pas pouvoir enseigner l'erreur. Quand le Concile déclare que lePape est infaillible, il déclare que toutes les fois qu'il enseigne l'Eglise universelle, le Vicaire de JÉSUS-CHRIST enseigne toujours et nécessairement la vérité.
Le Séraphique Saint-François
La fête de saint François d'Assise tombant le quatrième jour du mois d'octobre, on a pensé qu'il serait utile à la gloire de ce séraphique Père d'appeler les innombrables fidèles qui l'aiment et le vénèrent, à lui consacrer, par une dévotion spéciale, le mois d'octobre tout entier. Agenouillé naguère devant ses reliques sacrées, dans la basilique souterraine d'Assise, j'ai fait vœu de travailler en ce sens, si Notre-Seigneur daignait m'en accorder la grâce.
J'ose donc proposer à tous nos Frères et Sœurs du Tiers-Ordre et à la multitude des membres de l'Archiconfrérie du Cordon de Saint-François, d'entrer dans cette pensée de piété filiale, en consacrant les trois premiers jours du mois d'octobre à un triduum préparatoire à la grande solennité du 4; et de sanctifier également chacun des jours du même mois par une petite lecture et par quelques pratiques de piété en l'honneur de saint François.
Le cordon séraphique
Le séraphique saint François d'Assise, ayant embrassé la pauvreté évangélique, ne voulut avoir pour vêtement qu'une grossière tunique, et pour ceinture qu'une pauvre corde cette corde était un symbole de pénitence, de pauvreté et de chasteté.
Un jour, son ami saint Dominique lui demanda, en témoignage de leur intime union, de lui donner sa corde ; et, jusqu'à la fin de sa vie, le bienheureux Dominique porta toujours, sous sa robe blanche de Frère-Prêcheur, cette corde de saint François.
Le souverain pontife
L'Église a besoin d'un Chef, parce que l'Église est un corps, et un corps vivant . Chaque chrétien est un membre de ce corps ; et l'ensemble des membres forme cette unité vivante que l'on appelle l'Église Catholique, c'est-à- dire la Société universelle des enfants de Dieu.
Jésus- Christ, Dieu -Homme, est le Chef naturel de cette société divino-humaine. Quel autre pourrait lui disputer cette prééminence ? Il est à toute l'Église et à chaque membre de l'Église ce que la tête est au corps : le principe de vie.
Sans Chef , l'Église ne serait plus une ; ce serait un cadavre, un corps sans nom , ou plutôt ce ne serait plus un corps; ce ne serait plus qu'une multitude de membres épars, d'individus étrangers les uns aux autres ; ce ne serait plus une famille, une armée, un troupeau. L'unité de la famille vient du chef, qui est le père ; l'unité de l'armée vient du chef, qui est le général ; l'unité du troupeau vient du chef, qui est le pasteur.
Les Pâques
Il y a quelques années, un missionnaire prêchait à Nancy une admirable retraite pour les militaires de la garnison. Chaque soir, l'église était encombrée d'auditeurs ; à côté des simples troupiers on voyait assidûment réunis au pied de la chaire des officiers de tout grade.
Quelques jours avant Pâques, le missionnaire reçut la visite d'un capitaine, homme d'esprit, droit et honnête, qui entama la conversation sur les grandes vérités chrétiennes, exposées dans les réunions précédentes. « J'ai bien la foi, dit cet officier ; qui ne l'a pas ? Il n'y a qu'un triple ignorant, ou un triple corrompu qui soit de force à ne pas croire en Dieu, à ne pas croire à l'éternité , à ne pas croire en Jésus - Christ, et à nier la majesté de l'Église . Dieu merci! je n'en suis pas encore là. Et cependant j'ai dans l'esprit un je ne sais quoi d'embrouillé qui m'empêche d'y voir clair, d'y voir assez clair pour aller plus loin , pour pratiquer. » ...
Les merveilles de Lourdes
Il y a sur la terre un certain nombre d'endroits privilégiés, où la miséricorde du bon Dieu aime à se manifester avec une sorte de prodigalité. Ces lieux bénis s'appellent des sanctuaires, c'est-à- dire des endroits tout spécialement sanctifiés et sanctifiants. On les appelle aussi des pèlerinages, à cause de l'affluence des pèlerins qui vont y prier et y implorer des grâces.
Les pèlerinages sont, en effet, des sources, ou pour mieux dire des volcans de grâces.
Les objections populaires contre l'Encyclique
L'Encyclique ! Avez-vous lu l'Encyclique? Les journaux antichrétiens de toutes couleurs en parlent à tort et à travers. Ils n'y comprennent rien : c'est tout simple. Et sur cent individus qui répètent ce que dit leur journal, il n'y en a peut-être pas deux qui oseraient répondre, si on leur demandait bien sérieusement : « Donnez-moi votre parole d'honneur que vous comprenez ce que vous dites. N'importe moins
on comprend, plus on crie; et sous la conduite de nos journalistes démocrates, si profonds,, si éclairés, si pieux surtout, le pauvre public court sus au Pape, qu'on lui représente comme l'ennemi public et le perturbateur de la paix universelle. C'est ce qui arrive aujourd'hui, à l'occasion de l'Encyclique du 8 décembre.
Lettres de Mgr De Ségur de 1854 à 1881 (Tome 1)
Lettres adressées par monseigneur de Ségur au frère Baudime-Marie et à l'association des jeunes gens de Saint-Thomas d'Aquin, de 1859 A 1875.
Cette Association fondée en 1854, par le Frère Jean l'Aumônier et dirigée par le frère Baudime dans l'établissement de la rue de Grenelle 44, recevait et reçoit encore les enfants et les jeunes gens sortis des écoles des frères qui ne veulent pas rompre avec leurs habitudes chrétiennes et les bons maîtres qui les ont instruits.
Lettres à ses fils spirituelles
Lettres autographes adressées de Rome à un de ses frères, 1852 et 1853.
Rome, 20 mai 1852.
Mon cher Anatole,
J'ai à t'apprendre aujourd'hui une des plus grandes nouvelles et à la fois une des plus douces qu'il nous soit donné d'apprendre. C'est un demi-secret, n'en parle pas encore.
Voici E. devenu chrétien. Aujourd'hui, jour de l'Ascension, il a communié. Il m'a écrit il y a deux jours une lettre admirable de foi et d'humilité ; je ne ...
Pie IX et ses noces d'or
Qui que vous soyez, chrétien ou indifférent ou incrédule, lisez ces quelques pages.
Lisez-les honnêtement, avec droiture sans prévention.
Lisez ce simple récit de ce qui vient de se passer à Rome, en Italie, en France, dans toute l'Europe, dans le monde entier; et devant ces faits publics, certains, absolument authentiques, tirez vous-même
les conséquences.
Prie-Dieu pour l'adoration du Saint-Sacrement
Il y a beaucoup de personnes très-réellement pieuses, mais peu habituées à prolonger leur prière, qui ne savent trop comment s'y prendre pour passer utilement et saintement une heure devant le saint Sacrement.
J'ai pensé leur rendre service , en leur ouvrant quelques vues et en leur suggérant quelques moyens fort simples de s'occuper au pied des autels.
Je leur offre ce petit livre comme on offre un prie-Dieu à son voisin, agenouillé sur la dalle et fatigué de cette posture.
Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion
Qu'ai-je à faire de la Religion? Je n'en ai pas, et cela ne m'empêche pas de me bien porter.
Réponse. Aussi ne viens-je pas vous la donner comme un moyen de grandir ou de vous bien porter.
Mais, de bonne foi, ne sommes-nous donc en ce monde que pour cela? et n'avons-nous point une destinée plus haute que nos bœuf, nos chiens et nos chats?... Tous les peuples, dans tous les temps, dans tous les lieux, ont toujours été convaincus du contraire, et il me parait difficile que vous ayez raison contre tout le monde.
Venez tous a moi
Il se passe parmi nous, chrétiens, un phénomène inexplicable. D'une part, tout le monde croit et sait parfaitement que Notre-Seigneur JÉSUS- CHRIST est véritablement et substantiellement présent dans le Tabernacle ; et de l'autre, presque personne ne va l'y visiter, l'y adorer, répandre son âme à ses pieds.
Explique ce fait qui pourra !
Sauf de rares exceptions, même dans les pays de foi, nos églises sont quasi - désertes depuis l'heure des messes, jusqu'à la fin du jour.
Y a-t-il un Dieu qui s'occupe de nous ?
Nous vivons dans un temps étrange. Les idées les plus bizarres, les plus folles se débitent en plein jour, dans les journaux, dans les romans, dans les discours. Jamais peut être notre France n'a assisté à un pareil spectacle. On parle de tout sans rien savoir; on affirme ou bien l'on nie ce que l'on ignore; et, surtout en matière de religion, l'effronterie des attaques dépasse toute mesure.
Il y a eu des impies dans tous les temps; mais il y a impies et impies. Ceux de notre siècle le sont sans savoir pourquoi , et , plus ignorants que leurs devanciers, ils sont aussi plus violents qu'eux ; ils ne se contentent pas, comme les autres, de se moquer du curé, des dévotes, du sermon, ils vont droit au but, et attaquent effrontément ce qui fait la base de toutes les croyances humaines, le fondement de toute la religion.