Nouvelle Encyclopédie Théologique - Tome 28

Le Dictionnaire d’agriculture, publié en 1852 dans le cadre de la Nouvelle encyclopédie théologique dirigée par l’abbé Migne, et rédigé par L.-Narcisse Maurcy, constitue une vaste synthèse des savoirs agricoles du XIXe siècle. Destiné aux cultivateurs, aux propriétaires terriens, aux éducateurs et aux érudits, il réunit une masse considérable de connaissances pratiques, scientifiques et techniques relatives à l’univers rural.

L’ouvrage traite de manière systématique les différentes formes de culture : grande, moyenne et petite agriculture, en y associant l’horticulture (potagers, vergers, jardins d’agrément, paysagers et floraux). La sylviculture et la gestion des eaux sont également abordées, offrant un panorama complet des pratiques liées à l’exploitation des sols et des ressources naturelles.

La viticulture et l’œnologie occupent une place particulière, témoignant de l’importance de la vigne et du vin dans l’économie rurale et dans les traditions culturelles. L’auteur s’intéresse aussi à l’élevage des animaux : bétail, basse-cour, oiseaux, abeilles et vers à soie, tout en insistant sur les soins et la médecine vétérinaire, indispensable pour maintenir la prospérité agricole.

Ce dictionnaire ne se limite pas aux aspects techniques : il englobe également les sciences appliquées à l’agriculture, les arts liés au monde rural et la législation agricole, montrant que l’agriculture est un domaine total, reliant science, économie, droit et culture.

Par la richesse de ses notices, il constitue un véritable outil pédagogique et encyclopédique, permettant à la fois de former les jeunes générations et de fournir aux praticiens un guide solide et accessible. L’approche de Maurcy reflète l’esprit du XIXe siècle, marqué par le souci d’organiser et de transmettre les savoirs au service du progrès et de la société.

Avec ce Dictionnaire d’agriculture, la Nouvelle encyclopédie théologique s’élargit au domaine rural, soulignant le rôle vital de l’agriculture non seulement dans la subsistance des peuples, mais aussi dans l’ordre moral et chrétien des sociétés. L’ouvrage demeure une référence précieuse pour l’histoire de l’agronomie, de l’économie rurale et de la culture scientifique du XIXe siècle.