Dictionnaire de la Bible - Tome 4, partie 2 - Miamin - Pavot

Cette deuxième partie du quatrième tome du Dictionnaire de la Bible de l’abbé Fulcran Vigouroux, parue en 1912 chez Letouzey et Ané, couvre les entrées allant de « Miamin » à « Pavot ». Comme l’ensemble de cette monumentale entreprise, l’ouvrage se propose d’éclairer les Écritures sous tous leurs aspects : noms de personnes, de lieux, de plantes ou d’animaux, ainsi que les questions théologiques, archéologiques, scientifiques et critiques liées à l’Ancien et au Nouveau Testament.

Vigouroux, prêtre de Saint-Sulpice, s’est entouré d’une vaste équipe de collaborateurs, spécialistes reconnus de l’exégèse et des sciences bibliques, afin d’offrir aux lecteurs une œuvre exhaustive et critique, capable de répondre aux exigences de la recherche moderne du début du XXe siècle. Chaque article présente des informations de nature philologique, historique et religieuse, accompagnées de références aux Pères de l’Église, aux exégètes anciens et aux chercheurs contemporains.

L’importance de cette seconde partie du tome IV réside dans la diversité des thèmes abordés : elle traverse des réalités à la fois concrètes et symboliques, en soulignant l’importance du contexte biblique pour comprendre le sens profond des mots et des concepts. Elle s’inscrit dans une perspective catholique, cherchant à harmoniser la tradition ecclésiastique et les découvertes de l’archéologie et de l’histoire critique.

En poursuivant l’ensemble des dix volumes, ce dictionnaire se présente comme un outil incontournable pour les théologiens, les exégètes, les étudiants en sciences religieuses et tous ceux qui désirent approfondir leur connaissance de la Révélation. L’ouvrage ne se contente pas de donner des définitions : il contextualise, compare et propose des synthèses, permettant au lecteur de mieux saisir les enjeux doctrinaux et spirituels liés aux textes sacrés.

Cette seconde partie du tome IV s’insère donc dans le grand projet de Vigouroux : rendre la Bible intelligible dans toutes ses dimensions, en reliant l’étude scientifique à la foi vivante de l’Église. En ce sens, elle constitue une étape essentielle dans la construction d’une théologie biblique solide et nourrie de tradition.