Une conspiration sous la troisième république, la vérité sur l'affaire des fiches
Jean Bidegain
L’« affaire des fiches » fut l’un des scandales politiques et militaires les plus retentissants de la Troisième République. Dans cet ouvrage incisif, Jean Bidegain, témoin direct des événements, dévoile la mécanique de l’espionnage et de la délation maçonnique opérée au sein de l’armée française.
Il montre comment, sous couvert d’idéaux républicains, une société secrète a infiltré les institutions, accaparé le pouvoir et écarté systématiquement les officiers jugés « non sûrs » politiquement ou religieusement. Par un réseau de fiches personnelles, les carrières furent brisées et les postes stratégiques confiés aux membres ou aux protégés du Bloc jacobin.
L’auteur met en lumière l’ampleur de la conspiration, les motivations politiques et idéologiques qui la sous-tendaient, et appelle à une prise de conscience nationale face à ces méthodes indignes d’un État de droit. L’ouvrage, vif et documenté, demeure une référence pour comprendre les tensions entre franc-maçonnerie, armée et pouvoir civil au début du XXe siècle.
A propos de l'auteur
Jean Bidegain fut secrétaire du Grand Orient de France avant de rompre avec l’institution. Son témoignage lucide et engagé dévoile les mécanismes internes et les enjeux occultes de la franc-maçonnerie à son époque. Son œuvre est une source précieuse pour comprendre les critiques formulées contre le Grand Orient au début du XXe siècle.
Informations générales de l'ouvrage
Édition : La Renaissance Française
Date de publication : 1910
Nombre de pages : 250
Genre : Histoire politique, enquête, témoignage
Thèmes : Affaire des fiches, franc-maçonnerie, armée française, Troisième République
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Table des matières
I. — Nature et but des délations maçonniques.
II. — Origines et fonctionnement des délations maçonniques.
III. — La Conspiration patriotique de 1901.
IV. — Condamnation des délateurs et des délations maçonniques.
V. — Ce que devait être la campagne des « fiches ».
VI. — Examen de conscience.
VII. — Une lettre de M. Proche, député de Paris.
