Apologie du Christianisme au point de vue des mœurs et de la civilisation (Tomes 5 et 6)

Les cinquième et sixième tomes de l’œuvre monumentale du Père Jean-Baptiste Weiss poursuivent la démonstration que le christianisme n’est pas une simple morale ou un code culturel, mais qu’il repose sur un fondement surnaturel indispensable à toute véritable civilisation.

Le tome V débute par une lecture saisissante de la fin du monde antique, trop usé pour se réformer de lui-même, et décrit l’émergence du christianisme comme événement surnaturel providentiel. Weiss développe ensuite les fondements théologiques : foi, justice, loi, liberté, grâce, autorité de l’Église. Il y réfute également les illusions modernes, telles que la morale sans religion ou les religions humanistes.

Le tome VI (Nature et Surnature II) s’attache à montrer comment cette foi se concrétise dans la formation intégrale de la personne humaine. Intelligence, volonté, caractère, sensibilité : tout doit être éduqué selon la lumière de la foi et de la grâce. Le christianisme y apparaît comme la plus haute école de civilisation.

L’auteur conclut par une série de conférences sur la vie chrétienne concrète : régénération, prière, charité, vie ecclésiale, jusqu’à la consommation finale de l’homme en Dieu.

Ces tomes démontrent que le monde ne peut être sauvé que par le surnaturel, et que le Christ, vrai Dieu et vrai homme, reste le seul fondement indépassable de toute vie personnelle et sociale digne de ce nom.